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Fata Morgana:
Don’t dive in what you see

Un recto, un verso. L’espace est conçu comme une carte postale.

À travers la vitrine de la galerie, on voit un paysage de montagne projeté en image de synthèse, une forêt miniature et une forêt de câbles. Une ritournelle (boucle instrumentale de House of the rising sun The Animals), audible depuis la rue, berce l’ensemble. Le paysage est inatteignable, plat, idéal de projection.

Il s’agit du Recto.

On entre dans la galerie, la pénombre. Une baladeuse néon aide à venir éclairer des parcelles de mur. 3 murs tapissés d’écrans verts d’incrustation sont recouverts d’écritures. Un schéma mental développant le contenu de l’exposition : qu’est ce qu’une montagne ? Qu’est ce qu’une carte postale? Qu’est ce qu’un objet artistique ? Le discours passe de la métaphore à l’énoncé «immédiat». Des flèches sont tirées d’un bout à l’autre de la pièce.

Un bureau fait la jonction, fixé derrière «l’écran-recto», quelques outils (feutres et télécommandes), un petit ampli et un ordinateur.

Via le micro de l’ordinateur, le son de la salle (celui des visiteurs..) est enregistré et rediffusé avec un délai de 2 min. Le passage du spectateur vient «s’inscrire» dans la salle, tout comme les écritures.

Le recto est une forme, une projection de l’esprit, la résultante d’un processus mental et technique. Le contenu n’est pas visible.

Le verso est le dessin du processus et des questionnements que le spectateur doit explorer.

Ils ne sont pas visibles simultanément, comme une carte postale, comme un objet artistique et son processus.

En somme, il s’agit d’être face à la montagne et de la contempler, d’être à l’intérieur et de l’explorer.

Fata Morgana:
Don’t dive in what you see